Le 5 février 2017, une baleine a été retrouvée au large de la Norvège, en très mauvais état. Les scientifiques ont du l’euthanasié. Dans son ventre, ils ont retouvé plus de 30 sacs plastiques. La baleine aurait pu confondre les sacs en plastique avec des calamars.
Cette information m’a complètement devastée. Une question m’apparaissait évidente: est-ce qu’on a besoin d’acheter et de jeter autant? Est-ce qu’on est plus heureux en possédant plus? Il est où le Bonheur? (Christophe Maé, je te recois 5/5), Le bonheur dans l’accumulation? dans l’etre ou l’avoir?
J’ai entendu parler du zéro déchet il y a plus de deux ans. Des post Facebook par ci, un article sur un journal par la, et surtout un grand nombre de livres comme celui de la papesse Bea Jonhson: Zéro déchet, ou le site de la Famille Presque presque zéro déchet. Mais le premier livre qui m’a fait tilt a été le livre de No impact Man de Cloin Beavan. Il décrit un habitant de New-York réduire au maximum son empreinte environnementale. Comment? Par petites actions, chaque mois une différente qui s’ajoute à la derniere action prise.
C’est un defi, je vous l’affirme!
La culture zéro déchet, c’est produire le moins de déchet possible. Le meilleur des déchets est celui que l’on ne produit pas. Pour le mettre en pratique, j’ai commencé la methode BISOU (Méthode de Marie Lefevre et Herveline Verbequand) lorsque je veux acheter un objet:
- Ai-je vraiment Besoin de cet objet?
- En ai-je besoin Immédiatement?
- N’ai-je pas déja quelque chose de Semblable?
- Quelle est l’Origine de cet objet?
- Cet objet est-il vraiment Utile?
Sur le papier, c’est assez simple mais en pratique c’est un peu plus difficile.
Cela m’a valu beaucoup de remue-méninges et énormement de discussions avec mes collègues, amies, qui comprennent ma démarche ..ou pas. J’ai pu entendre les commentaires suivants:
- Quoi? Tu ne consommes plus? Mais on est la pour consommer!
- Mais alors, qu’est ce qui te fait plaisir dans la vie?
et le plus courant:
- Ouais en fait, t’es radine.
Finalement le plus difficile à mes yeux a été de me confronter à nos habitudes. Défier ce que nous renvoie la société de consommation lorsqu’on ne « joue plus le jeu » demande beaucoup d’énergie. Se justifier auprès de notre entourage du « pourquoi non, on n’achète pas de nouvelles choses » est dur.
Alors j’ai pris le temps de m’ecouter: « Oui, c’est ce que je veux, un minimum d’impact », et j’y vais a mon rythmne. Acheter ses fuits et légumes à la bonne saison, dans les boutiques comme « Terre Vaudoise » ou sur le marché est un acte solidaire, responsable et durable. Pour résumer, privilégier les circuits courts et locaux, fréquenter les épiceries en vrac, se lancer dans l’aventure.
J’ai aussi pris conscience que la fabrication du moindre objet manufacturé a un cout (pour l’environnement et pour mon porte-monnaie). Alors des qu’une envie d’acheter survient, je me tourne vers le marché d’occasion (ce qui encourage aussi l’économie circulaire et solidaire).
Verdit? Je suis une ultra-convaincue meme si je ne suis pas encore ultra-performante.
Et vous que pensz-vous des démarches de diminution des déchets? Avez-vous essayé? Qu’en pensez-vous? Est-ce facile? Difficile? Quelles sont vos bonnes adresses?
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